Histoire du dé

Les dés sont une variante du toton. Leur destination est de faire intervenir le sort. Une des utilisations les plus dramatiques est celle qui est décrite dans le livre II du Mahabharata.

Ce sont les dés, maniés par des tricheurs, qui vont décider du sort du pauvre peuple Pandara. C'est encore à eux qu'aura recours Jules César. Il prononça le fameux Alea jacta est (les dés sont jetés) lorsqu'il prit la décision de faire franchir le Rubicon à ses troupes, pour prendre le pouvoir. Les dés qu'utilisaient les Romains étaient cubiques. Sur chaque face figuraient, gravés ou peints un nombre de points allant de un à six.

Comme pour nos dés actuels, le total des points de deux faces opposées était toujours de sept. L'usage des dés pour des jeux de hasard remonte à 5000 ans, puisqu'on en a retrouvés dans des tombes royales sumériennes à Ur (Ancienne Chaldée, aujourd'hui Irak). Les dés ont longtemps été tirés des os du tibia des brebis.

Dans la littérature de l'antiquité grecque, on trouve des allusions aux «truqués». C'est-à-dire à des dés dont la face opposée à celle que l'on a prévu de miser a été lestée. Aujourd'hui encore, lorsqu'on veut indiquer que quelqu'un triche, on dit que «les dés sont pipés» (Cette expression est utilisée la plupart du temps en dehors du domaine du jeu, au sens figuré).


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